Terminales G : entre master classe et Amnesty International

Cette semaine du 16 au  20 avril aura été riche en interventions pour les élèves de TG.

Dès lundi, l’autrice Flore Talamon est venue présenter la BD dont elle a écrit le scénario : Salam Toubib, Chroniques d’un médecin appelé en Algérie 1959-1961, publié chez Delcourt. Cette BD raconte les souvenirs de son père, jeune appelé et médecin en Algérie durant la guerre. L’autrice a raconté aux élèves comment elle avait procédé à la réalisation de cet ouvrage, du recueil des souvenirs de son père à l’écriture des planches en passant par le script et les échanges avec le dessinateur. Ce travail de mémoires participe à raconter toujours et encore ce conflit très présent dans les mémoires nationales mais aussi familiales.

Le vendredi 20 avril, c’est l’association d’Amnesty International, par l’intervention de trois de ses bénévoles, qui fut accueillie au lycée afin d’échanger avec les élèves sur l’abolition de la peine de mort. Les élèves ont pu dans un premier temps échanger sur cette notion d’abolition, donner leur avis pour ensuite réfléchir aux questions posées par les intervenants et ainsi débattre :  » ceux qui ont atteint aux droits humains ne doivent pas en avoir ? » ou bien « en France, la peine de mort peut-elle être rétablie? ». Les débats furent riches et les élèves concernés par la thématique.

Enfin, le vendredi après-midi fut consacré à l’accueil de la scénariste Adeline Laffite, venue présenter le roman graphique « Le manifeste des 343, histoire d’un combat » publié chez Marabulles. La scénariste a d’abord parlé du contexte historique dans lequel elle s’était plongée pour écrire l’histoire vraie de Nicole Muchnik, qui permit la publication du manifeste « Je me suis fait avorter » dans le Nouvel Observateur en 1971. S’appuyant sur de nombreux documents, Adeline Laffitte a retracé tout son parcours d’écriture. Ce fut également l’occasion d’échanger plus généralement sur les droits des femmes, et notamment au sujet de l’accès à la contraception et à l’avortement, encore menacés aujourd’hui dans le monde. 
Mmes Immel et Chalumot