Le prix Senghor des lycéens est une belle aventure qui a commencé au lycée Branly au printemps 2025.
Ce travail de lecture a mobilisé une petite équipe composée de cinq Terminales et d’une dizaine de Premières Générales et Technologiques. Chacun a donc commencé par lire plusieurs ouvrages afin de partager son avis de lecteur à ses camarades. Ces lectures et retours de lecteurs se sont poursuivis sur les réseaux avant d’aboutir, il y a quelques jours de cela à Paris, plus précisément à la délégation générale Wallonie-Bruxelles. Pas moins de six lycées ont contribué à la remise de ce prix littéraire.
Les candidats en lice étaient Challah la danse (Dalya Daoud), La Loi du moins fort (David Ducreux Sincey), La Solitude des notes bleues (Katia Dansoko Touré), La saison du silence (Claire Mathot) et, enfin, Amiante (Sébastien Dulude).
Au lycée, nous avons délibéré jusqu’à la date limite fixée à septembre. Puis nous avons échangé avec nos homologues étrangers, québécois, maliens, belges, malgaches mais aussi parisiens. Nous avons débattu, avons voté et élu La Solitude des notes bleues.
Comme l’évènement le prévoyait, nous nous sommes rendus, accompagnés de notre ambassadrice, Lamisse BOURIBA, à Paris 19e arrondissement, à la médiathèque James Baldwin tout au long des trois journées organisées autour du prix. Jeudi 9 octobre a été l’occasion d’assister à un colloque intitulé « Femmes qu’avons-nous fait de ce XXIème siècle? ». Vendredi 10 octobre a été consacré à la préparation du discours pour la remise du prix qui avait lieu le soir même. Samedi 11 octobre a été dédié à un temps d’échange avec le coordinateur du prix, l’écrivain, poète et musicien malgache Jean-Luc Raharimanana qui a donné un cours de théâtre aux cinq ambassadeurs présents, en s’appuyant sur des passages du livre récompensé et que les élèves avaient eux-mêmes choisis de travailler sur scène.
